Démarche Artistique

La réalité matérielle est-elle un perpétuel mouvement de construction et destruction ?

À l'image de l'énergie créatrice du féminin dans ce monde en mouvement, les nus réalisés par modelage de l'artiste Sylvie Bourély mettent en avant la posture. Dans son œuvre, il est question de révéler la géométrie de l'univers à l'origine du mouvement perpétuel de l'existence matérielle.

Plus qu'une simple posture physique, il s'agit ici du positionnement intérieur que nous prenons chacun face au monde. Les sculptures de l'artiste nous ramènent à la question de notre véritable place dans l'univers.

L'énergie du féminin fait partie du processus de création. Elle détruit et reconstruit une nouvelle vie en elle, de manière éternelle et perpétuelle. La géométrie posturale des sculptures de Sylvie Bourély exprime la tension qui oscille entre dynamisme et retenue. Elle est à l'image du va-et-vient entre extériorité et intériorité, construction et déconstruction de la matière.

Le monde que nous connaissons pourrait-il tenir debout sans son aspect féminin ?

Bio

Sylvie Bourély est surtout connue pour ses sculptures de nus féminins en argile et en bronze.

Son travail consiste à exprimer la tension qui oscille entre dynamisme et retenue à partir des postures de ses sculptures. La terre étant l'incarnation de l'âme et l'énergie créatrice du féminin, chaque œuvre met en relation le va-et-vient entre extériorité et intériorité.

Au-delà de la posture physique, il est question de positionnement intérieur que nous prenons chacun face au monde en s’interrogeant sur notre véritable place dans l'univers.

La terre, symbole de l'énergie du féminin, sert de support au processus de création, qui dans un mouvement perpétuel, renait d'elle-même.

Le but de l'artiste, au-delà de la plastique et de la nudité des corps, est de faire prendre conscience de la nécessité de l'aspect du féminin dans l'existence du monde.

Histoire d’Artiste

J'habite un petit village en Picardie où je découvre émerveillée, l'univers de l'école primaire pour la première fois.

Un jeune instituteur fraîchement nommé et heureux d'exercer son métier aime raconter des histoires et prendre soin de nous laisser suffisamment de place sous les lignes d'écriture pour colorier les frises.

Celui-ci s'aperçoit assez vite que je suis gauchère et que je prends plaisir à écrire mes lignes avec de belles courbes et surtout à reproduire le dessin des frises et à en inventer d'autres. Il me félicite discrètement et me permet secrètement, en apposant son doigt sur la bouche, de dessiner mes propres frises en me laissant davantage de place pour les réaliser. Ceci reste notre secret et à partir de ce moment je me suis mise à dessiner et à créer différents motifs que j'aime encore reproduire à l'heure actuelle en remplissant entièrement une feuille de papier lorsque je suis au téléphone notamment.

Petite fille, je désire jouer d'un instrument de musique et faire de la danse. Je suis issue d'un milieu modeste et l'aînée de 4 enfants, mes parents me répondent que cela n'est pas possible d'autant plus qu'il faut aller en ville pour réaliser ces activités coûteuses.

Quand je veux faire des études dans le domaine de l'art ou pour être styliste de mode je m'entends dire : tu n'y penses pas ma fille ! nous n'avons pas les moyens de te payer des études qui coûtent cher et surtout sans lendemain et puis c'est pas un métier ! Je recherche donc un compromis entre domaine proche de mes aspirations de création et études à moindre coût.

Je deviens enseignante dans le domaine de la mode car on m'a conseillé fortement de jouer la sécurité de l'emploi. Je finis par démissionner tardivement pour me consacrer pleinement à mon activité artistique entreprise parallèlement. Cliquez ici pour accéder à l’histoire complète…