Sylvie Bourély Sylvie Bourély

Permanence et impermanence.

L'impermanence et la permanence peuvent être exprimées dans le monde en général et dans le domaine de l'art de différentes manières. L'impermanence peut être représentée par des éléments temporaires et changeants, comme la nature ou les événements éphémères de la vie humaine. Dans le domaine de l'art, cela peut être exprimé à travers des installations éphémères, des performances ou des œuvres qui ne durent que pour une période limitée.Ai Weiwei est connu pour…

L'impermanence et la permanence peuvent être exprimées dans le monde en général et dans le domaine de l'art de différentes manières.

L'impermanence peut être représentée par des éléments temporaires et changeants, comme la nature ou les événements éphémères de la vie humaine. Dans le domaine de l'art, cela peut être exprimé à travers des installations éphémères, des performances ou des œuvres qui ne durent que pour une période limitée.

Ai Weiwei est connu pour ses installations et ses œuvres conceptuelles qui abordent les questions de la mémoire, de l'histoire et de la censure. Ses œuvres peuvent suggérer à la fois la permanence et l'impermanence de la mémoire et de l'histoire.

Cornelia Parker est une artiste britannique qui crée des installations et des sculptures qui explorent les thèmes de la destruction et de la reconstruction. Dans les œuvres de Cornelia Parker, le lien entre la permanence et l'impermanence est exploré à travers la transformation de matériaux et d'objets désignés comme permanents en une forme détruite et réarrangée qui souligne leur caractère éphémère. Ses œuvres montrent comment les choses peuvent être déconstruites et reconstruites pour créer de nouvelles significations et mettre en lumière l'impermanence de toutes les formes de structures, matérielles et conceptuelles.

La permanence peut être représentée par des éléments durables et immuables, tels que les montagnes ou les monuments historiques. Dans le domaine de l'art, cela peut être exprimé à travers des sculptures, des peintures ou des œuvres d'art destinées à durer des siècles.

Ainsi, l'art peut servir à explorer les thèmes de l'impermanence et de la permanence en permettant aux artistes de représenter et de questionner la nature éphémère et durable de la vie et du monde qui nous entoure.

De nombreux artistes, écrivains et philosophes ont traité les thèmes de l'impermanence et de la permanence dans le monde et dans l'art en particulier.

Dans la tradition bouddhiste, l'impermanence est considérée comme un aspect fondamental de la réalité et a été explorée à travers des textes anciens tels que les sutras. Les artistes bouddhistes ont souvent représenté cette idée à travers des images symboliques telles que les roues de la vie et les peintures sur soie représentant les différents stades du cycle de la vie et de la mort.

Dans la littérature, les thèmes de l'impermanence et de la permanence ont été abordés de manière approfondie par des auteurs tels que William Shakespeare, dans ses pièces de théâtre, qui ont souvent exploré la nature éphémère de la vie et la mortalité.

Des philosophes tels que Heidegger et Nietzsche ont abordé les thèmes de l'impermanence et de la permanence à travers leurs écrits sur la mort, la temporalité et la métaphysique.

En art, des artistes tels que Pablo Picasso et Georges Braque ont utilisé des techniques telles que la fragmentation et la déconstruction pour explorer l'impermanence dans leurs œuvres cubistes. En peinture, par exemple, Georges Seurat a peint des scènes urbaines modernes avec une approche scientifique pour représenter l'impermanence de la vie quotidienne.

En sculpture, Auguste Rodin a créé des œuvres qui montrent la décomposition et la désintégration du corps humain, suggérant ainsi l'impermanence de la vie. Les œuvres d'Alberto Giacometti, telles que les sculptures élancées et décharnées de ses figures humaines, peuvent également suggérer l'impermanence de la vie.

En conclusion, les thèmes de l'impermanence et de la permanence ont été explorés de différentes manières dans le monde et dans l'art, avec une grande variété de perspectives et de techniques.

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Sylvie Bourély Sylvie Bourély

Perfection, imperfection, esthétique et émotion.

En tant que sculptrice travaillant par modelage sur le thème du nu féminin, j’ai toujours cette double sensation quand je termine une œuvre : la satisfaction d’être arrivée au bout de quelque chose et en même temps l’insatisfaction de découvrir à postériori des défauts ou imperfections que je n’ai pas rectifiés, et que je garde en mémoire pour les prochaines sculptures. Lors des publications via les réseaux, la plupart des commentaires sont élogieux et parmi les internautes, quelques uns parlent d’imperfections mais…

En tant que sculptrice travaillant par modelage sur le thème du nu féminin, j’ai toujours cette double sensation quand je termine une œuvre : la satisfaction d’être arrivée au bout de quelque chose et en même temps l’insatisfaction de découvrir à postériori des défauts ou imperfections que je n’ai pas rectifiés, et que je garde en mémoire pour les prochaines sculptures.

Lors des publications via les réseaux, la plupart des commentaires sont élogieux et parmi les internautes, quelques uns parlent d’imperfections mais sans les nommer. En réponse à la sensation éprouvée et aux commentaires, j’ai senti la nécessité d’écrire sur : perfection, imperfection, esthétique et émotion.

La perfection est un concept subjectif et ce qui peut être considéré comme parfait pour une personne peut ne pas l'être pour une autre. Dans l'art, il n'y a pas de définition claire de ce qui constitue la perfection et cela dépend souvent du style, de l'objectif et de l'intention de l'artiste. Certains artistes peuvent viser la perfection dans leur travail, tandis que d'autres peuvent préférer explorer l'imperfection ou la laisser entrer de manière intentionnelle dans leur travail. En fin de compte, il n'y a pas de réponse unique à la question de savoir si la perfection existe dans l'art, car cela dépend de l'interprétation et de la perspective de chaque personne. 

L'imperfection peut être considérée comme une partie naturelle de l'art et de la création artistique en général. Elle peut être vue comme une imperfection intentionnelle ou involontaire, mais dans tous les cas, elle peut ajouter de l'humanité et de la vulnérabilité à l'œuvre d'art. Dans certains cas, l'imperfection peut également être utilisée de manière créative, en mettant en avant des éléments inattendus ou en donnant à l'œuvre un caractère unique. En fin de compte, l'imperfection fait partie de la nature humaine et peut être une source d'inspiration pour les artistes. 

L'esthétique se réfère à l'apparence de quelque chose et à la manière dont cela est perçu par les sens, tandis que la perfection se réfère à l'idée d'absence de défauts ou de défauts minimaux. En d'autres termes, l'esthétique se concentre sur l'aspect extérieur d'une chose, tandis que la perfection se concentre sur l'absence de défauts ou d'erreurs.

Dans l'art, l'esthétique peut jouer un rôle important dans la façon dont une œuvre d'art est perçue par les spectateurs. Cependant, l'esthétique et la perfection ne sont pas nécessairement liées. Une œuvre d'art peut être considérée comme esthétiquement agréable sans être considérée comme parfaite, et vice versa. En fin de compte, ce qui est considéré comme esthétiquement agréable ou parfait peut varier d'une personne à l'autre.

L'émotion et la perfection sont deux aspects importants de l'art, bien que de manière générale, ils soient souvent considérés comme des aspects opposés de l'art. Pour certains, l'émotion est ce qui rend une œuvre d'art parfaite, car elle permet à l'artiste de transmettre une idée ou un sentiment de manière puissante et authentique. Pour d'autres, la perfection est plus liée à la technique et à la maîtrise formelle de l'artiste, et l'émotion est un aspect secondaire de l'œuvre.

Cependant, il est important de noter que l'émotion et la perfection ne sont pas mutuellement exclusives dans l'art. En effet, de nombreux artistes cherchent à atteindre une combinaison de ces deux aspects dans leur travail. Par exemple, un peintre peut chercher à créer une peinture qui est à la fois émotive et parfaitement exécutée du point de vue technique. De même, un musicien peut composer une chanson qui soit à la fois émouvante et parfaitement jouée.


Il est important de noter que la perfection peut être subjective et dépend du point de vue de chaque individu. Pour certains, une œuvre d'art peut être considérée comme parfaite même s'il y a des imperfections apparentes, car elle parvient à émouvoir ou à susciter une réaction forte chez le spectateur. D'autres peuvent considérer que seule une œuvre d'art parfaitement exécutée techniquement peut être considérée comme parfaite. En fin de compte, il y a de nombreuses façons de définir la perfection dans l'art, et il n'y a pas de réponse unique à cette question.

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Sylvie Bourély Sylvie Bourély

Energie féminine et créativité.

Le concept de l’énergie féminine et masculine existe depuis des millénaires. Nous connaissons le symbole du yin et du yang, symbole, dont la partie noire représente le yin, l’énergie féminine, et la partie blanche le yang, l’énergie masculine. Dans la tradition yogique, on parle de la Shakti féminine et du Shiva masculin. Shakti est associée à la lune et Shiva au soleil. Dans beaucoup de religions préhistoriques, il y a l’idée de la Terre Mère et du Père Ciel, qui créent le monde avec leurs qualités opposées. Ainsi quand on parle de féminin sacré, on parle…

Le concept de l’énergie féminine et masculine existe depuis des millénaires. Nous connaissons le symbole du yin et du yang, symbole, dont la partie noire représente le yin, l’énergie féminine, et la partie blanche le yang, l’énergie masculine. Dans la tradition yogique, on parle de la Shakti féminine et du Shiva masculin. Shakti est associée à la lune et Shiva au soleil. Dans beaucoup de religions préhistoriques, il y a l’idée de la Terre Mère et du Père Ciel, qui créent le monde avec leurs qualités opposées.

Ainsi quand on parle de féminin sacré, on parle en fait d’énergie féminine, et de la polarité, que nous retrouvons dans toutes les cultures : bien / mal, lumière / ombre, yin / yang, soleil / lune, actif / passif.

Notre énergie féminine c’est notre capacité d’écoute de nous-même, des autres et de l’Univers. Au quotidien, elle concerne notre vie intérieure, affective et émotionnelle, nos intuitions, notre créativité, notre capacité à prendre soin de nous et des autres, notre ouverture à la spiritualité, et notre capacité à exprimer chacun de ces aspects dans notre vie de tous les jours.

L’archétype de la créatrice est parfois appelé la déesse ou la muse. Elle est l’artiste, l’écrivaine, la poétesse et la conteuse. Elle s’efforce de libérer son authenticité et son énergie créatrice sans craindre le jugement extérieur. Débordante d’idées, tout ce qu’elle crée provient d’un endroit profond de son être et est une véritable expression de son âme. Elle se présente avec honnêteté, intégrité et détermination.

La créatrice a conscience que tout ce qui naît et se manifeste à travers elle, est fait en cocréation avec le Divin.

Dans son côté obscur, la créatrice peut douter d’elle-même et des inspirations et idées qu’elle reçoit du Divin. Elle peut aussi être paranoïaque, s’enfermer dans une mentalité d'”artiste affamée” et copier les idées et les projets des autres par peur que les siens ne soient pas assez bons.

Selon Kandinsky L’artiste serait « le voyant », lequel, grâce à la force mystérieuse implantée en lui, tire « en avant et vers les hauteurs le lourd et inerte chariot de l’humanité entravé par les pierres ».

L’âme de l’artiste est un réceptacle de la lumière créatrice, énergie motrice de la force créatrice. Inconsciemment, dans sa création plastique, l’artiste puise dans cette lumière créatrice éternelle.

« L’art est un langage de l’âme, il ne peut être compris que par l’âme ». Si la musique classique ou instrumentale fait réagir nos émotions, c’est parce que, tout d’abord, elle constitue la forme artistique la plus abstraite. Elle a le pouvoir de mettre nos âmes en contact avec une esthétique sonore invisible. 

C’est par le biais de la création artistique, que le Divin transmet le secret de l’esthétique absolue. C’est le souffle de la création artistique à travers l’âme qui en est dépositaire. Les formes et les couleurs y sont immatérielles et invisibles, elles parviennent à la pensée créatrice de l’artiste censé les traduire de l’invisible au visible, de l’immatériel au matériel, de l’irréel au réel. Sa mission consiste donc à rendre visible l’invisible, à réaliser ce que la lumière créatrice révèle à son âme comme compositions harmonieuses. C’est pour cette raison, dans la réalisation de sa création, que l’artiste a le devoir de s’ouvrir à ce pouvoir du spirituel.

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Sylvie Bourély Sylvie Bourély

La perception du monde.

Nous percevons le monde qui nous entoure avec nos cinq sens sous la forme de sensations visuelles, auditives, kinesthésiques, gustatives et olfactives. Le monde que nous nous représentons est le fruit de nos perceptions. C’est notre façon d’interpréter tout ce qui nous entoure et d’y donner sens. Nous ne savons pas exactement de quoi…

Nous percevons le monde qui nous entoure avec nos cinq sens sous la forme de sensations visuelles, auditives, kinesthésiques, gustatives et olfactives. Le monde que nous nous représentons est le fruit de nos perceptions. C’est notre façon d’interpréter tout ce qui nous entoure et d’y donner sens.

Nous ne savons pas exactement de quoi est fait le monde en réalité objective. Nous ne connaissons que la représentation que nous nous faisons du monde, ce qui ne veut pas dire que c’est le reflet du monde proprement dit.

Chaque individu a sa propre représentation du monde qui est subjective car est une représentation (carte) de la réalité et non la réalité elle-même (territoire). Il existe ainsi autant de représentations de la réalité qu’il existe d’individus. Nous interprétons les perceptions de l’environnement au travers de nos propres filtres.

Notre perception est influencée par notre état d’âme au moment où nous sommes confrontés à une situation. Nous n’aurons pas le même ressenti ou la même réaction face à un événement identique.

L’artiste, créateur de choses, questionne le spectateur quant à sa perception de ce qu’il voit. Comme créateur de choses qui reconfigure notre perception du monde, il nous rappelle que le lien entre ce que nous percevons et ce que nous savons n’est jamais fixe et que voir est un acte fondamentalement politique.

Je suis entrée dans l’univers du sculpteur Mattia Bosco, dont la démarche bouscule les codes de la pratique et cherche avant tout à valoriser la forme de la pierre déjà présente dans la nature. Forme et matière, qu’il valorise de feuilles d'or ou d'argent, se retrouvent intimement liées, sans être malmenées.

Voici Alicja Kwade, qui dans son œuvre, examine des concepts subjectifs comme l’espace et le temps.  Kohle (1T Rekord), est un assemblage de morceaux de charbon moulés dans du bronze. Chacune des briques est ensuite recouverte de feuilles d’or pour les faire ressembler à des lingots et assemblés sur une palette de manutention. En modifiant l’apparence physique de cette ressource naturelle, et en juxtaposant des matériaux de valeur monétaire différente, l’artiste nous invite à voir la réalité dans une tout autre perspective.

Mona Hatoum est une plasticienne d’origine palestinienne, née à Beyrouth (Liban). Elle détourne les objets du quotidien afin d’interpeller le spectateur sur sa perception du monde. Ainsi, une tasse double dont on ne perçoit pas l’utilité ou cette passoire dont les orifices ont été bouchés avec des barrettes de métal. L’ustensile ne peut plus remplir sa fonction principale, laisser l’eau s’écouler par les ouvertures.

Ghada Amer est égyptienne et vit à New York. Son travail artistique, qui implique divers médias tels que la peinture, traite principalement des questions de genre. « Much Again » mêle peinture et couture. Au premier regard, le spectateur ne peut décrypter que les traces du fil qui s’étend sur toute la surface, à la façon de l’expressionniste de Jackson Pollock. Dans un deuxième temps, l’œil capte l’image d’une femme nue, allongée sur le dos, le visage tourné vers nous. Cette œuvre défie le spectateur sur ce qu’il voit et sur ce qu’il croit savoir.

Luca Marziale, est un photographe qui immortalise l'infiniment petit. Ses modèles sont ceux que les autres ne perçoivent pas à l’œil nu. L’artiste se concentre sur des détails infimes, des microorganismes apparus dans des environnements extrêmes, pour mettre en valeur la nature dans toute sa puissance, sa rudesse et sa beauté. Le résultat est fascinant, et donne forme à ce que le photographe appelle des "micro-paysages", dont il réalise de grands tirages.

Devant ces photographies, la perception et la perspective de l’observateur sont questionnées : le paysage est devenu abstrait, les points de référence ont disparu et le sujet de la photographie n’est pas immédiatement compréhensible. 

« Quel est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature. »

BERGSON, Le rire, chapitre III, I, §16

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Sylvie Bourély Sylvie Bourély

Géométrie de l’univers.

Depuis la nuit des temps l’humain ne cesse de tracer, graver, peindre ou sculpter à partir de schémas compartimentés aux formes géométriques représentant l’organisation de l’univers. Ces organigrammes ont plusieurs fonctions. Ils sont à la fois des outils de représentation et d’inscription dans le cosmos mais…

Depuis la nuit des temps l’humain ne cesse de tracer, graver, peindre ou sculpter à partir de schémas compartimentés aux formes géométriques représentant l’organisation de l’univers. Ces organigrammes ont plusieurs fonctions. Ils sont à la fois des outils de représentation et d’inscription dans le cosmos mais également de connexion à ses multiples dimensions. Ils permettent de faire la jonction entre ses plans visibles et invisibles.

Ces représentations ont également une dimension énergétique que certains artistes explorent à travers leurs œuvres.

De nombreux artistes-peintres, designers et architectes s’appuient sur le nombre d’or, ratio reconnu comme proportion divine. C’est une formule qui délivre la beauté et l’équilibre que l’on retrouve dans la nature.

Chaque corps géométrique possède sa propre énergie vibratoire, qui dépend de sa forme. C’est ce que l’on appelle ‘onde de forme’. Dans l’ancienne Egypte, ainsi que dans d’autres cultures antiques, il est connu que certaines formes sont plus adéquates que d’autres pour capter les énergies cosmiques et de les manifester. Certaines figures géométriques et proportions ont la capacité de reproduire l’ordre harmonieux du cosmos sur la terre. Cette connaissance s’appelle la Géométrie Sacrée.

Il n’existe aucune forme de vie dont les mesures et proportions ne soient pas basées sur la géométrie sacrée ! elle est le symbole et l’image de la réalité dans tout l’univers. La Géométrie Sacrée se présente sous diverses figures géométriques reflétant les structures atomiques qui composent toute chose dans l’univers et décrit ainsi la structure morphogénétique de la Réalité. Les courbes sont l’expression féminine et les lignes droites l’expression masculine.

Leonard de Vinci a introduit les mathématiques dans l'art, notamment à travers le célèbre "Homme de Vitruve" qui, en célébrant la perfection du corps, dévoile sa concordance avec le nombre d'or. Tout comme le nombre d'or façonne le mouvement des vagues, les courbes des tronçons d'arbres ou le nombre de pétales des marguerites, on retrouve cette proportion divine dans le corps humain. 

Je me suis intéressée au bâtiment de la « cité radieuse » conçu par Le Corbusier. Celui-ci utilise le Modulor basé sur le nombre d’or. Il a pour avantage de mettre l’homme au centre de l’architecture et de prendre possession de l’espace sur les bases de lois qui régissent la nature. Ingénieux !!!!

En peinture, on retrouve le nombre d’or sous forme de rectangles dans l’œuvre de Dali « le sacrement de la dernière scène », ainsi que dans le tableau de Léonard de Vinci « La Joconde ».

En sculpture, c’est « le penseur » de Rodin qui obéit à ces règles, encadré dans un rectangle d’or, et « la Pietà » de Michel-Ange dans un triangle d’or.

A l’heure actuelle, le design se sert du nombre d’or pour l’utilisation de ses « proportions divines », à la recherche d’un esthétisme parfait et idéal, agréable aux yeux des hommes. J’ai jeté un œil aux excellents logos d'animaux basés sur le nombre d'or de Tom Anders Watkins. Celui-ci utilise essentiellement des cercles et quelques lignes pour les concevoir.

Les formes, les motifs et les compositions visuelles ont la capacité de séduire nos yeux tout en nourrissant notre imagination. Qu’il s’agisse d’œuvres d’art ou de la nature, cet enchantement touche si profondément qu’il invite naturellement à la transcendance, au surnaturel ou au spirituel. C’est aussi une invitation à changer la façon dont on perçoit la réalité du monde.

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Sylvie Bourély Sylvie Bourély

Sensualité…

La sensualité est-elle un hymne à la vie et surtout un hymne au corps qui mobilisent nos cinq sens de façon maximale ? Que ce soit en peinture, sculpture, photographie ou architecture le besoin de sensualité est nourrit dans chaque œuvre. Chaque domaine artistique s'inspire de la nature où est présente cette sensualité. Et chacun(e) s'approprie ce qui le(a) touche pour le…

La sensualité est-elle un hymne à la vie et surtout un hymne au corps qui mobilisent nos cinq sens de façon maximale ?

Que ce soit en peinture, sculpture, photographie ou architecture le besoin de sensualité est nourrit dans chaque œuvre. Chaque domaine artistique s'inspire de la nature où est présente cette sensualité. Et chacun s'approprie ce qui le touche pour le retranscrire suivant son médium. Chaque artiste a aussi ses propres références artistiques en fonction de ses affinités et de son admiration pour un ou plusieurs artistes.

Moi aussi j'affectionne des artistes du passé mais également contemporains ou encore vivants qui m'inspirent dans leur démarche artistique et leur œuvre.

Pour mes premières réalisations je me suis inspirée de Rodin et Camille Claudel. La première c'est la danaïde de Rodin pas simple pour commencer j'aurais bien aimé avoir les conseils du maître à ce moment-là ! Ensuite j'ai adoré réaliser la femme accroupie dans un premier temps dans l'esprit de Rodin c'est-à-dire assez musculeuse. Presque masculine. Et puis j'ai eu envie de recommencer dans une version moins torturée mais en respectant la posture très inconfortable que j'ai testé par moi-même !

Voilà Auguste je n'aurais pas voulu être ton modèle à cette époque. Et puis j'ai récidivé avec le torse d'Adèle que j'ai réalisé en trois versions légèrement différentes, la dernière étant celle qui colle à la version d'origine, destinée à un de mes  voisins fan de cette sculpture.Celui-ci adore la tension et l'incroyable sensualité qu'elle dégage.

Des œuvres de Camille Claudel émanent également, une sensualité émouvante, une vitalité énergique et une beauté qui s'expriment naturellement. La tension est également présente dans ses œuvres  où réside de l'harmonie.

Je me suis attelée également à plusieurs de ses œuvres et notamment : sa femme accroupie, différente de celle de Rodin plus féminine plus introvertie plus intime mais dont la tension est palpable.

Tu n'as qu'une vingtaine d'années quand tu réalises cette sculpture, je m'incline devant ton génie aussi précoce, même si Rodin a été ton maître tu avais au moins 20 ans d'avance sur lui ! Voilà mes premiers émois artistiques dans la sculpture. C'est comme un premier baiser ou un premier amour ça ne s'oublie pas.

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